L’équitation est un sport merveilleux, qui doit inspirer le cavalier dans sa pratique qui, comme tout art de vivre, comporte son lot de libertés, mais aussi d’obligations.
Pour que le plaisir de l’équitation ne soit pas stoppé net par une chute ou un coup de sabot, des connaissances approfondies des chevaux sont indispensables. Une formation solide ainsi que diverses mesures de sécurité permettent de réduire le risque d’accident. Vous trouverez les principaux conseils du Bureau de Prévention des Accidents (BPA) dans sa nouvelle vidéo.
Les chevaux sont des animaux craintifs. Ils peuvent avoir des comportements et des réactions imprévisibles. Néanmoins, les enfants peuvent apprendre l’équitation et ses diverses disciplines de manière ludique avec des instructeurs qualifiés dès l’âge de 4 ans. L’équitation rencontre un vif succès, surtout auprès des jeunes filles.
Bien choisir son cours d’équitation
Il est important que les cavaliers débutants – enfants ou adultes – suivent un cours dispensé par un moniteur qualifié dans un centre équestre ou une société hippique pour acquérir les connaissances et les compétences nécessaires. Avant de s’inscrire, il est judicieux de se rendre sur place et d’observer un cours. Au terme de la formation de base, il est recommandé de suivre un cours permettant d’obtenir le brevet de cavalier. De plus amples informations sont disponibles sur le site de la Fédération Suisse des Sports Equestres et, pour les jeunes, auprès de tous les services cantonaux Jeunesse+Sport (J+S).
Un bon équipement pour le cavalier et le cheval
De nombreuses blessures à la tête peuvent être évitées grâce à une bombe bien ajustée et conforme aux normes applicables. Le reste de l’équipement des cavaliers et des chevaux doit aussi respecter les exigences de sécurité. Sont également conseillés, en plus de la bombe, des bottes d’équitation hautes avec une semelle lisse et un petit talon, un pantalon d’équitation près du corps, des gants d’équitation ainsi qu’un gilet de protection bien ajusté pour éviter les blessures du tronc. La bombe et le gilet de protection protègent le cavalier non seulement lorsqu’il monte à cheval, mais aussi lorsqu’il s’occupe de son fidèle destrier.
L’équipement du cheval doit être soigné et en bon état ; un contrôle régulier est primordial.
Le BPA recommande d’utiliser des étriers de sécurité pour éviter que le pied n’y reste accroché en cas de chute.
La nouvelle vidéo équitation résume les conseils les plus importants : suivre ces recommandations permet de réduire le risque d’accident lors de la pratique de l’équitation et du contact avec les chevaux !
Voir la nouvelle vidéo du Bureau de Prévention des Accidents (BPA)
CODE DE BONNE CONDUITE DU CAVALIER
Envers les promeneurs :
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La plupart des gens n’ont pas l’habitude des chevaux ; ils en ont souvent peur. Aux cavaliers d’avoir un comportement adéquat et respectueux d’autrui.
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Avoir une attitude aimable et respectueuse : passer au pas avant de croiser quelqu’un est essentiel. Laisser aux gens le temps de se mettre de côté.
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Saluer les promeneurs.
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Etre particulièrement prudent lors du passage à proximité d’enfants, de personnes âgées ou à l’approche des chiens.
En forêt :
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La forêt est un lieu calme. Le cavalier et sa monture chercheront à se « fondre » dans ce havre de tranquillité et de paix.
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N’utiliser que les chemins existants et les pistes cavalières ; en dehors de ces cheminements, le passage est interdit aux cavaliers.
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Les parcours de santé et la piste finlandaise sont interdits aux cavaliers.
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Si nécessaire, attacher les chevaux de manière à éviter les dégâts aux arbres (branches, troncs et racines).
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Le long des lisières de bois court une bande herbeuse d’une largeur minimale de trois mètres. Il s’agit d’une bande écologique de transition entre la zone d’exploitation agricole et le milieu forestier, interdite aux cavaliers, à moins qu’une signalisation adéquate l’autorise.
Les chiens :
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Les chevaux, herbivores, ne sont pas des prédateurs pour le gibier, ce qui leur permet de circuler dans les bois sans déranger la faune.
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Carnivores, les chiens suscitent d’autres réactions sur la faune et peuvent s’avérer prédateurs. Les chiens doivent donc pouvoir être tenus sous contrôle absolu afin de ne pas créer des dangers.
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Le cavalier doit donc agir en conséquence, surtout si le rappel et l’obéissance ne sont pas acquis à 100%.
A Genève, les chiens doivent être tenus en laisse en forêt du 1er avril au 15 juillet (pendant la période de reproduction) afin de ne pas déranger la faune !
Les cavaliers et la circulation automobile :
a. Chemins non ouverts à la circulation automobile :
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Adapter l’allure en l’état des chemins afin de ne pas les transformer en bourbier.
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Ne pas utiliser les accotements s’ils sont meubles.
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Respecter les barrages et interdictions de passer.
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Refermer soigneusement les portails et clôtures.
b. Routes et chemins ouverts à la circulation automobile :
Le cheminement sur les routes ouvertes à la circulation automobile exige une maîtrise absolue de sa monture.
Les cavaliers ont le droit d’emprunter les routes publiques ; ils sont soumis au règlement du trafic routier : présélections, priorités, etc. sont aussi applicables aux cavaliers.
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Les cavaliers doivent circuler sur le côté droit de la chaussée. Le cheminement de front (par deux) n’est autorisé que lorsqu’il y a au moins six cavaliers, et ce uniquement sur les routes peu fréquentées.
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De nuit et par brouillard, porter une lampe jaune du côté du trafic. Des guêtres lumineuses aux antérieurs et postérieurs gauches sont fortement recommandées.
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L’accès aux trottoirs et pistes cyclables est interdit aux chevaux.
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Le signal « Interdiction de circuler » n’est applicable aux chevaux que s’il est accompagné d’une plaque complémentaire mentionnant expressément l’interdiction.
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La signalisation « chemin équestre » oblige le cavalier à prendre cet itinéraire.
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Les meneurs et atteleurs sont soumis aux lois et règlements sur la circulation routière.